Spatial discontinuities, health and mobility

What do the Google's POIs and tweets tell us about Bangkok's (Thailand) structures and spatial dynamics?

UMR 6266-IDEES, CNRS-Normandie University, 7 rue Thomas Becket, 76821 Mont Saint-Aignan, France eric.daude@cnrs.fr

Abstract

The general objective of this paper is to discuss strong spatial discontinuities in Asian megacities and their potential effects, notably in terms of population health. The factors for exposure to risks vary in the life of individuals, whether it is over a long period of residential migrations or a short one of daily mobility. In the context of dengue epidemics, it is this second modality of urban mobility that interests us as it helps to differentiate exposure to the virus among individuals, beyond those related to their places of residence. This reflection relies on exploration of original datasets designed to better characterize the structures and dynamics in cities where the researcher did not have access to spatialized data until recently. The spread of Internet, smartphones and applications open to geo-localization, has helped to create new opportunities for collecting data. In this paper, we propose to explore POI (Point of Interest) data from Google and the Twitter social network to develop a typology of activities of the city of Bangkok and to measure its tempo/pulsations more appropriately through daily mobilities.

Résumé

Cet article étudie les fortes discontinuités spatiales dans les métropoles asiatiques et de leurs effets potentiels sur les populations en termes de santé. Les facteurs d’exposition aux risques varient en effet dans la vie des individus, que ce soit sur le temps long des migrations résidentielles ou le temps courts des mobilités quotidiennes. Dans le contexte des épidémies de dengue, c’est cette seconde modalité de la mobilité urbaine qui nous intéresse car elle contribue à différencier les expositions au virus entre individus, au-delà de celles liées à leurs seuls lieux de résidence. Cette réflexion s’appuie sur l’exploration de jeux de données originaux qui permettent désormais de mieux caractériser les structures et les dynamiques dans des villes où le chercheur ne disposait pas, il y encore peu, de données spatialisées. La diffusion d’Internet, des smartphones et des applications ouvrant à la géolocalisation, a en effet contribué à renouveler les opportunités de recueil de données pour les chercheurs. Nous proposons dans cet article d’explorer les données issues de Google POI (Point Of Interest) et du réseau social Twitter pour dresser une typologie des activités de la ville de Bangkok et pour mieux en mesurer les pulsations par les mobilités quotidiennes qui s’y exercent.